Journée mondiale des droits des femmes
La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
C’est en 1975, lors de l’année internationale de la femme, que l’Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des femmes le 8 mars.
Une journée d’action
Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour :
- Fêter les victoires et les acquis ;
- Faire entendre leurs revendications ;
- Améliorer la situation des femmes
C’est aussi l’occasion de mobiliser en faveur des droits des femmes et de leur participation à la vie politique et économique. Les Nations Unies définissent chaque année une thématique différente.
« Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme » : l’édition 2024
Le thème du 8 mars 2024 est « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme. » Cinq axes clés qui nécessitent une action commune pour éviter que les femmes ne soient laissées pour compte ont été identifiés :
- Investir en faveur des femmes : une question de droits humains ;
- Mettre fin à la pauvreté ;
- Mettre en œuvre un financement tenant compte du genre ;
- Passer à une économie verte et une société de soins ;
- Soutenir les agents de changement féministes.
Des actions pour promouvoir l’égalité
Le code de l’éducation rappelle que la transmission de la valeur d’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes se fait dès l’école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s’estompent et que d’autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. Elle a pour finalité la constitution d’une culture de l’égalité et du respect mutuel.
Les établissements sont invités à inscrire cette problématique dans leur règlement intérieur et à mettre en place, dans le cadre des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), des actions de sensibilisation et de formation dédiées. Les écoles, collèges et lycées sont également incités à nouer des partenariats, notamment avec des acteurs du monde économique et professionnel ou du secteur associatif, pour développer des projets éducatifs autour de l’égalité.